RPAC plus risqué, plus coûteux que l'expansion du RPC.
L'Association des banquiers canadiens a adressé une lettre aux premiers ministres des provinces leur demandant de mettre en place les régimes de pension agréés collectifs (RPAC) afin d'aider les Canadiens à épargner pour la retraite.
C'est un peu fort : depuis des années, les banques canadiennes empochent des millions de dollars en frais élevés sur les 800 milliards de dollars investis par les Canadiens dans les fonds communs de placement. Les fonds communs canadiens imposent des frais de gestion parmi les plus élevés au monde, des frais qui peuvent facilement faire disparaître la moitié de l'épargne-retraite d'un individu.
Maintenant, les banques attendent avec impatience les RPAC, sachant que le gouvernement fédéral ne plafonnera pas les frais et qu'il exigera seulement que les frais soient conformes aux prix exorbitants que les compagnies d'assurance et les banques imposent déjà pour administrer des régimes de retraite !
Les employeurs ne sont pas tenus d'offrir des RPAC ni de verser un sou à la retraite de leurs employés. La totalité des risques et des frais élevés sont à la charge des travailleurs. Comme « solution », celle-ci est ratée. Les premiers ministres provinciaux avaient raison d'inciter les ministres des Finances à poursuivre leur travail sur l'expansion du Régime de pensions du Canada, un plan nettement supérieur pour s'attaquer à la crise croissante des retraites au Canada.
Liens et sources
Les premiers ministres doivent ignorer les banquiers et bonifier le RPC
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